Une table ronde animée par les étudiantes du Master 2 Management des organisations sportives, le 5 février 2025.
👤 Les intervenants
Cassandra Zobel est co-fondatrice de More To Come, une agence lancée début 2024 dans le but de créer des passerelles entre les cultures asiatiques et européennes. Elle propose notamment d’accompagner les artistes asiatiques dans leur intégration sur la scène européenne. Au sein de l’agence, Cassandra occupe également le poste de responsable des relations artistiques.
Après avoir effectué l’intégralité de son parcours universitaire à l’UFR STAPS de Nanterre, débutant par une licence en management du sport, l’étudiante choisit de fonder avec des amis, l’entreprise More To Come, tout en poursuivant son Master Management des Organisations Sportives (MOS).
Le second intervenant est Damien Michel, également ancien étudiant du Master MOS. Il occupe aujourd’hui plusieurs postes, dont celui de directeur associé de CIDI GROUPE depuis 2014. Ce dernier, spécialisé dans les supports de communication, propose des bâches et des toiles imprimées, entre autres. Parmi ses clients, on retrouve notamment des acteurs du secteur sportif. À ce titre, le groupe a participé à la mise en place opérationnelle du branding des Jeux olympiques de Paris 2024.
Après ses études universitaires, Damien a fait carrière dans le secteur du rugby. Son parcours entrepreneurial a été marqué par la création d’Event’if en 2010, une agence d’événementiel dont il est désormais actionnaire dormant. Par ailleurs, en 2014, il a lancé le bar en plein air, Les Apéros de la Pétanque.
Au cours de l’échange les intervenants ont fait part de différents conseils aux étudiants, dont voici une synthèse.
💡Quelles possibilités pour faire face au manque de rentabilité au commencement ?
L’un des objectifs de l’entrepreneuriat est de créer de la richesse tout en évitant le déficit. Ces aspects varieront selon la nature de l’activité et les conditions de son lancement. Il est donc crucial de définir cette activité en fonction des objectifs fixés. Fort de son expérience dans une entreprise du secteur, Damien a expliqué aux étudiants l’opportunité offerte par la vente de conseils, qui est une des activités nécessitant le moins de financement.
En outre, selon lui, deux éléments fondamentaux sont plus importants que la capacité de financement et sont indissociables de la réussite d’une entreprise : l’engagement et la capacité de travail.
Ce point résonne avec le témoignage de Cassandra, jeune co-créatrice d’une société proposant des services. Elle a également souligné l’importance d’avoir au moins une personne totalement impliquée dans le développement de l’entreprise. Parmi les 6 associées, elle est actuellement la seule à avoir cessé son activité salariée parallèle pour se consacrer pleinement à More To Come.
🤝Les aides disponibles pour les entrepreneurs :
Les aides de l’Etat
En tant qu’ancien salarié, Damien a pu profiter de l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). C’est une aide financière versée par France Travail aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise. Elle permet de recevoir une partie de ses allocations chômage sous forme de capital, afin de financer son projet.
Les incubateurs
En tant qu’étudiante, Cassandra et ses associés ont bénéficié du soutien des incubateurs universitaires, des structures qui accompagnent les entrepreneurs dans la création et le développement de leurs projets. Ces incubateurs offrent des ressources telles que des locaux, du mentorat, des financements et un réseau professionnel, à l’image de celui proposé par l’Université Paris Nanterre : le Pépite PON.
Les associations
Enfin, Damien a évoqué des associations accompagnant les créateurs d’entreprise, comme l’EGEE (Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise). Cette dernière est composée de bénévoles seniors, souvent d’anciens cadres, chefs d’entreprise ou experts.
Cette table ronde a été animée par Sana Achbad, Amelys Djema, Mathilde Jean et Farah Charles, étudiantes en Master 2 Management des Organisations Sportives.